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Superposition

Changez votre état d’esprit, changez votre corps : programmez votre cerveau pour battre votre prochain record personnel !

Vous avez du mal à rester motivé(e) ? Cela arrive. Voici sept conseils d’experts pour maintenir votre routine pendant ces moments où vous êtes tenté(e) de jeter l’éponge.

Par Leslie Barker

Quand on y réfléchit bien, l’exercice peut être notre meilleur ami, mais aussi notre pire ennemi. Nous avons du plaisir à le faire et nous avons des difficultés à le tolérer. Un jour, nous nous réjouissons de la façon dont il nous remonte le moral et stimule notre rythme cardiaque. Le lendemain, nous déplorons le fait qu’il nous frustre et nous fasse souffrir.

Si vous faites partie de ces gens dévoués qui s’entraînent rigoureusement, deux ou trois fois par semaine, ou plus, bravo ! Mais il y a de fortes chances que vous connaissiez (ou que vous soyez vous-même) une personne qui éprouve toutes les difficultés du monde à se lever du canapé, même une fois par semaine. Ce n’est pas inhabituel : les estimations varient, mais le pourcentage de personnes qui commencent un programme et qui abandonnent semble se situer autour de 50 %. Au moins.

« Comment maintenir la motivation des gens pour l’activité physique est la question fondamentale », déclare Irene Lewis McCormick, directrice principale du département fitness pour Orangetheory Fitness. « Même Orangetheory, avec son million de membres répartis dans 1 300 studios à travers le monde, fait face à des problèmes d’attrition ».

Cependant, Irene est optimiste quant à la possibilité de trouver des moyens pour atténuer ces difficultés. même pour les gens qui débutent avec enthousiasme et qui se découragent lorsqu’ils constatent qu’ils n’obtiennent pas les résultats aussi rapidement que prévu. Ou bien ceux qui sont intimidés par une salle de gym ou tout simplement qui n'apprécient pas l'entraînement qu'ils ont choisi. Ou qui à un moment en pleine séance d’entraînement se disent, “Je ne peux pas continuer” — alors ils ne le font pas.

« La chose la plus difficile à surmonter est notre propre état d’esprit. J’ai appris que franchir une étape à la fois permet d’aller très loin. Je ne suis peut-être pas la plus rapide, mais j’y arrive quand même ».
— Ida Mohebpour, membre Orangetheory

Comment faire pour que les séances d’entraînement d’Orangetheory deviennent une habitude ? « Acheter et utiliser un moniteur de fréquence cardiaque », dit-elle. Le fait d’en porter un permet au coach de suivre la progression des membres pour savoir où ils en sont dans leur entraînement et de les aider à obtenir des résultats optimaux.

« Si je suis en mesure de voir où vous en êtes, je saurai exactement quoi vous dire pour maintenir votre niveau de motivation », dit-elle. « Vous n’êtes pas obligé(e) de porter un moniteur, mais le programme est basé sur celui-ci. En venant seulement deux à quatre fois par semaine, vous ferez l’expérience physiologique de tout ce qui se passera pendant l’exercice ».

Un autre obstacle ? Le manque de conseils de la part d’un coach. Sans encadrement, la plupart des personnes perdent leur motivation, et éventuellement leur intérêt. Cependant, en partageant leurs préoccupations et leurs objectifs avec un coach, ou même avec un(e) ami(e) lors d’une séance, elles ont plus de chances de maintenir le cap.

« Notre réseau compte 7 000 coachs », explique Irene. « Ils disposent de tous les outils nécessaires pour traiter toutes sortes de situations. Nous apprécions les coachs qui sont en forme, avec une bonne dose d’humour et qui ont de belles personnalités. Mais en fin de compte, c’est le souvenir des expériences des membres qui l’emporte sur tout ».

« Le coaching est un "processus d’autonomisation" », explique Fabio Comana, physiologiste de l’exercice et conseiller scientifique pour Orangetheory, « et l’objectif principal chez OTF est de transformer des vies par l’autonomisation. Nous voulons enrichir leur vie. C’est la définition du bien-être : spiritualité, mental et physique ».

Mais souvent, les gens se contentent de s’investir dans un programme sans en connaître les raisons. Et si les seules raisons sont « je suis les indications de mon médecin » ou « parce que nous sommes le 1er janvier et je dois être mince pour l’été », il y a de fortes chances que le programme soit loin d’être un engagement à vie.

« Ces personnes n’ont jamais pris la peine de se fixer des objectifs raisonnables », explique Fabio, qui enseigne la science comportementale à l’université de San Diego. « Un programme structuré vous fait passer de la phase de préparation à celle de l’action ».

Il en va de même pour la dynamique de travail en groupe comme celle que l’on trouve chez Orangetheory.

« Lorsque vous avez envie de vous arrêter, vous voyez d’autres personnes autour de vous qui se lancent des défis », explique Fabio. « Pour certains, il s’agit d’une compétition. Pour d’autres, il s’agit d’un système de soutien efficace ».

Ida Mohebpour, membre d’Orangetheory à Glendale en Arizona, peut en parler. Depuis son arrivée, elle a perdu 9 kilos. Fait tout aussi important : elle a gagné en confiance.

« Les choses les plus difficiles à combattre et à surmonter, ce sont nos propres pensées », dit-elle. « J’ai appris que si je fais un pas à la fois, je vais très loin. Je ne suis peut-être pas la plus rapide, mais j’y arrive quand même ».

Voici quelques conseils d’experts pour rester motivé(e) :

 

Établissez un programme. Simplifiez les choses : si votre programme est trop intense ou extrême, vous aurez moins de chances de vous y tenir.

Trouvez des solutions pratiques. Si vous n’êtes pas matinal, assistez à une séance plus tard dans la journée.

Renforcez les bons comportements. Évitez de vous punir. Si vous manquez une séance, n’en prenez pas deux le lendemain et ne redoublez pas d’efforts. « En faisant cela, vous associez la punition à votre comportement », affirme Fabio. L’entraînement ne doit pas être considéré comme une punition.

Demandez de l’aide. C’est ensemble que nous abordons ce parcours de santé.

Reposez-vous. « L’entraînement est le stimulus, puis la magie se produit entre les séances d’entraînement », affirme Irene.

Séparez votre vie de votre entraînement. « Vous ne pouvez évaluer votre vie en fonction de votre entraînement », explique Irene. En d’autres termes, un mauvais entraînement ne fait pas de vous une mauvaise personne.

Modifiez vos objectifs si besoin. « La plupart des gens fonctionnent selon le principe du « tout ou rien », moi y compris, ce qui signifie que nous échouons si nous nous écartons d’un objectif que nous nous sommes fixés », explique Irene. « Or, ce n’est pas le cas. Cela signifie simplement que je dois prendre un autre chemin pour atteindre mon objectif ».